Zurich, le 7 août 2024 – À l’occasion de la Journée internationale du chat le 8 août, l’organisation mondiale de protection des animaux QUATRE PATTES met en lumière la question des chats errants en Suisse et souligne l’importance de l’identification, de l’enregistrement et de la stérilisation des chats domestiques.

Le chat est l’animal de compagnie préféré des Suisses, avec une population estimée à plus de 1,8 million. Pourtant nombreux sont ceux qui n’ont pas de vrai foyer, ce sont les chats errants. Il est difficile de tous les recenser, car ces animaux vivent isolés et craignent les humains. De plus, ils se reproduisent rapidement, notamment en raison des nombreux chats domestiques non stérilisés ayant accès à l’extérieur. Les chats atteignent leur maturité sexuelle en moyenne dès l’âge de cinq mois. Une chatte peut donner naissance plusieurs fois par an, avec au moins trois chatons par portée, qui à leur tour peuvent se reproduire au bout de six mois. En seulement quatre ans, une seule chatte peut ainsi avoir plusieurs milliers de descendants. Plus il y a de chats errants, plus la concurrence pour la nourriture s’intensifie et plus les maladies se propagent rapidement. 

Stériliser pour prévenir bien des souffrances
L’article 25, alinéa 4 de l’ordonnance suisse sur la protection des animaux, stipule que les propriétaires d’animaux doivent prendre des mesures adéquates pour empêcher leur reproduction incontrôlée. Malheureusement, de nombreux propriétaires de chats ne font toujours pas stériliser ceux qui ont accès à l’extérieur, ce qui facilite considérablement leur capacité de se reproduire. Or, la stérilisation offre de nombreux avantages: les chats marquent moins leur territoire, vivent plus longtemps, vivent dans un espace plus restreint et ont moins de conflits avec leurs congénères et surtout, ils ne se reproduisent pas de manière incontrôlée. Cela contribue à diminuer la souffrance animale.

Protéger les chats grâce à la micropuce
En Suisse, l’identification et l’enregistrement des chiens sont déjà obligatoires. En revanche, pour les chats, la pose d’une micropuce et son enregistrement restent facultatifs. Pourtant, cette démarche serait tout aussi bénéfique, car cela permettrait d’identifier le propriétaire et clarifier l’origine des chats retrouvés, contrôlés ou examinés. Cela contribuerait grandement à renforcer la sécurité et le bien-être animal.  

Chaque année, des milliers de chats disparaissent en Suisse, et peu d’entre eux sont retrouvés. Une identification claire grâce aux données enregistrées pourrait changer cette situation. Par exemple, les animaux retrouvés pourraient être promptement identifiés et rendus à leurs propriétaires, leur permettant ainsi de réintégrer plus vite leur environnement habituel. De plus, les chats impliqués dans des accidents de la route pourraient être immédiatement identifiés par les vétérinaires ou la police, ce qui permettrait d’informer les familles plus rapidement. 

Vous trouverez ici d’autres conseils de QUATRE PATTES sur les animaux de compagnie.