Prévention des pandémies: une table ronde de haut niveau à Genève
La Mission permanente de l’Australie auprès des Nations Unies et QUATRE PATTES ont réuni des États membres et des experts pour discuter des futures mesures de prévention des pandémies de l'OMS
Genève, le 20 septembre 2022 – La mission permanente de l’Australie auprès des Nations Unies et l’organisation mondiale de protection des animaux QUATRE PATTES ont organisé une table ronde pour discuter des opportunités internationales de renforcement de la prévention, de la prévoyance et de la réaction face aux pandémies.
Parmi les intervenants figuraient des experts et des universitaires reconnus dans les domaines de «One Health» et de la politique de santé, notamment Lawrence Gostin, fondateur de la chaire O’Neill en droit de la santé globale, Natalia Cediel Becerra, professeure de sciences vétérinaires et membre du groupe d’experts de haut niveau sur l’approche «One Health». Gian Luca Burci, chargé de cours en droit international à l’Institut universitaire de hautes études internationales et du développement de Genève et Wanda Markotter, directrice du «Centre for Viral Zoonoses» et coprésidente du groupe d’experts de haut niveau sur l’approche «One Health» étaient également présent.
Il s’agit de la deuxième table ronde de l’année consacrée à l’élimination des facteurs de risque rencontrés là où se rejoignent l’homme, l’animal et la nature et ce dans le cadre d’une approche «One Health».
En juillet, l’organe intergouvernemental de négociation a publié, avec le soutien du Bureau de l’Organisation mondiale de la santé, un document de travail pour examen par les États membres.
Nina Jamal a expliqué qu’il manquait des mesures importantes.
Lawrence Gostin et Gian Luca Burci, deux éminents spécialistes du droit mondial de la santé, ont abordé l'une des questions les plus urgentes, à savoir la forme que doit prendre l'accord international et le champ d'application nécessaire. Le cadre juridique d'un traité contraignant a également été abordé lors de l'événement.
Wanda Markotter, co-présidente du groupe d’experts de haut niveau sur l’approche «One Health», a expliqué le rôle que cette approche peut jouer dans la création d’un instrument juridique efficace.
Contexte
Vous trouverez LA LISTE COMPLÈTE DES INTERVENANTS ET DES BIOGRAPHIES ici.
Le groupe international de négociation (GIN)
En réponse à l’impact mondial qu’a eu le COVID-19, l’Assemblée mondiale de la santé a créé, lors de sa deuxième session extraordinaire en décembre 2021, un groupe intergouvernemental de négociation (GIN) chargé d’élaborer et de négocier, dans le cadre de la constitution de l’Organisation mondiale de la santé, une convention, un accord ou un autre instrument international visant à renforcer la prévention, la préparation et la lutte contre les pandémies. Les travaux du GIN sont fondés sur les principes de l’inclusion, de la transparence, de l’efficacité, du leadership des États membres dans un esprit de consensus.
Un instrument international de lutte contre les pandémies constituera une étape importante dans la construction d'une architecture sanitaire internationale plus résistante et dans la protection du monde contre les crises sanitaires à venir. Compte tenu de l'augmentation de la fréquence et de la gravité des pandémies, l'inclusion de la prévention dans le champ d'application de l'instrument est bienvenue et nécessaire.
One Health
«One Health» doit influencer nos réflexions, nos décisions, nos planifications et nos pratiques. C’est important, car nous savons que nous devons agir différemment si nous voulons éviter de nouvelles pandémies, gérer nos crises environnementales et prévenir des souffrances généralisées. «One Health» devrait représenter un changement fondamental vers une préoccupation unique pour la santé de toutes les personnes et de tous les animaux dans leur environnement commun et vers une approche holistique de tous les aspects et déterminants de leur santé. Une approche «One Health» ne devrait pas seulement nous aider à nous préparer à réduire l’impact des crises sanitaires et environnementales, mais également nous permettre d’empêcher les crises avant leur apparition. Cela implique que nous nous attaquions à bras-le-corps à leurs causes profondes.
Sylvie Jetzer
Communication Suisse+41 43 501 57 49
QUATRE PATTES – Fondation pour la protection des animaux
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Au sujet de QUATRE PATTES
QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et ses amis, l’organisation plaide pour un monde où les humains traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Ses campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – comme les ours, les grands félins et les orangs-outans – issus d’élevages non conformes aux besoins de l’espèce et ceux dans les zones de catastrophes naturelles et de conflits. Avec des bureaux en Afrique du Sud, en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, aux États-Unis, en France, au Kosovo, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suisse, en Thaïlande, en Ukraine et au Vietnam, ainsi que des refuges pour les animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions à long terme. QUATRE PATTES est en outre un partenaire d’Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours que l’on a pu sauver de mauvaises conditions de détention, un environnement adapté à leur espèce. www.quatre-pattes.ch