«Le public est aujourd’hui mieux informé sur les liens et l’interdépendance entre l’environnement, l’humain et l’animal. La nouvelle génération est très ouverte aux problèmes liés à la protection des animaux et à la crise climatique. Les conséquences du COVID-19 ont du jour au lendemain changé notre mode de vie. Au niveau mondial, nous devons enfin reconnaître l’influence du bien-être animal et placer cette question au cœur d’une politique de santé publique mondiale. Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’adopter une approche «One Health». Cette approche inclut les relations envers les animaux et les améliore. Nous devons changer fondamentalement nos modes de production et de consommation. Cela implique, outre la fin de l’élevage intensif, l’interdiction de pratiques à haut risque comme le commerce de la viande de chien et de chat, la fin au commerce d’animaux sauvages et de l’élevage d’animaux à fourrure. Sans mesures préventives, les pandémies continueront d’exister à l’avenir.»

«La crise climatique est, avec la pandémie du COVID-19, le deuxième grand défi mondial auquel nous sommes actuellement confrontés. Chaque année, le niveau des mers augmente, les catastrophes naturelles se multiplient, les rivières s’assèchent et les étés sont de plus en plus chauds, ce qui signifie que les incendies de forêt sont plus fréquents et plus intenses. Le taux d’extinction des espèces sauvages n’a jamais été aussi élevé. L’élevage intensif d’animaux de rente est à l’origine d’énormes quantités de gaz à effet de serre nocifs pour le climat. Ce type d’élevage est l’un des plus grands responsables de la crise climatique et les animaux en souffrent. En effet, ils subissent également la hausse continue des températures et cela a un impact négatif sur leur santé. L’être humain représente 0,01% de la vie totale sur la planète Terre, mais il détermine le sort des 99,99% restants. Notre habitat est leur habitat. Si nous ne nous attaquons pas aux problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, nous risquons d’être exposés à des conséquences catastrophiques dans un avenir proche. Il faut non seulement une volonté politique, mais aussi une volonté de survie et un engagement à maintenir la vie sur cette planète.»