Le chien Ginou

Pour un printemps sans tique

QUATRE PATTES vous rappelle l’importance de protéger vos animaux de compagnie et vous renseigne sur la manière d’enlever correctement les tiques

10.5.2021

Zurich, le 10 mai 2021 – L’arrivée des températures plus clémentes implique une recrudescence de l’activité des tiques. Dès que le thermomètre affiche plus de huit degrés, les petits arachnides sortent de leur repos hivernal. Ces bestioles s’invitent sans se faire remarquer sur les chiens et les chats et se nourrissent de leur sang. Par leur morsure, les parasites peuvent transmettre la maladie de Lyme, la babésiose, l’ehrlichiose ou la méningo-encéphalite verno-estivale (FSME). L’organisation mondiale de protection des animaux QUATRE PATTES vous conseille sur la manière de protéger votre animal et lui permettre de passer la saison des tiques en toute sécurité.

« Les tiques se trouvent principalement dans les forêts, les hautes herbes, les bosquets et les arbustes denses. Dès qu’un hôte potentiel, c’est-à-dire un chien ou un chat, passe à proximité, elles se laissent tomber. Les petits arachnides s’accrochent à la fourrure, puis se frayent un chemin jusqu’à la peau. Les tiques affectionnent les zones chaudes et humides du corps, comme les oreilles ou la région lombaire. Les températures étant enfin plus clémentes, ces parasites sont à nouveau très actifs. Par conséquent, vous devez examiner soigneusement votre chien ou votre chat après chaque sortie. Si possible, retirez les tiques dès que vous les découvrez, car lorsqu’elles aspirent le sang, elles sécrètent une salive, pouvant contenir de dangereux agents pathogènes. »

Livie Kundert, responsable de campagnes chez QUATRE PATTES Suisse

L’art d’enlever correctement les tiques 
Si une tique s’est accrochée, il est préférable de la déloger avant qu’elle ne tombe toute seule une fois gorgée de sang. Avec un peu de dextérité et à l’aide d’une pince à tique adaptée, disponible en pharmacie, ou à défaut d’une pince à épiler, vous pouvez retirer la tique avec précaution. Le chien ou le chat doit rester aussi calme que possible durant cette manipulation. 

« Pendant l’opération, veillez surtout à ne pas écraser la tique. Le parasite risquerait de libérer d’éventuels agents pathogènes dans la plaie de la morsure. Il faut utiliser un tire-tique ou une pince à épiler pour s’approcher le plus possible de la peau du chien ou du chat, puis ôter la tique en tirant doucement. Il est important de s’assurer que la tête soit également retirée et qu’elle ne reste pas coincée sous la peau. Un coup d’œil à la loupe vous dira si la tique a été complètement retirée. Dans le cas contraire, un vétérinaire doit impérativement être consulté pour retirer ce qui reste de la tique. »

Livie Kundert, responsable de campagnes chez QUATRE PATTES Suisse

L’emplacement de la morsure doit ensuite être nettoyé à l’aide d’un désinfectant adapté aux animaux de compagnie. 

« Le propriétaire de l’animal doit rester vigilant et observer l’endroit de la morsure. Si la peau reste rouge ou si une inflammation se développe, l’animal doit être présenté au vétérinaire. Surtout si le chien ou le chat affecté présente des symptômes tels que de la fièvre, des évanouissements ou des ganglions lymphatiques gonflés. » 

Livie Kundert, responsable de campagnes chez QUATRE PATTES Suisse

Une bonne protection aide à éviter les morsures 
Les morsures de tiques constituent un risque pour la santé de chaque animal. Ces parasites sont porteurs de maladies dangereuses telles que la babésiose, la redoutable malaria canine. Pour donner à votre animal la meilleure protection possible, il faudrait idéalement qu’il ne soit pas mordu du tout. Produits spot-on, colliers antiparasitaires, comprimés ou huiles, le marché des produits anti-tiques est vaste.

« Au début du printemps, la consultation d’un vétérinaire peut s’avérer utile, car il existe différentes préparations qui ont un effet répulsif ou même acaricide. Mais tous les produits ne conviennent pas à tous les animaux. La perméthrine, molécule active contenue dans certains antiparasitaires, par exemple, est bien tolérée par les chiens, alors qu’elle est toxique pour les chats. »

Livie Kundert, responsable de campagnes chez QUATRE PATTES Suisse

L’huile de noix de coco, que l’on peut étaler sur la fourrure, offre une protection naturelle. L’acide laurique contenu dans l’huile a un effet répulsif sur les tiques. Cependant, l’efficacité est limitée et il faut donc renouveler l’application de l’huile de noix de coco toutes les six heures environ. 

Vous trouverez de plus amples informations ici.

Sylvie Jetzer

Sylvie Jetzer

Communication Suisse

sylvie.jetzer@vier-pfoten.org

+41 43 501 57 49

QUATRE PATTES – Fondation pour la protection des animaux

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Au sujet de QUATRE PATTES
QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et ses amis, l’organisation plaide pour un monde où les humains traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Ses campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – comme les ours, les grands félins et les orangs-outans – issus d’élevages non conformes aux besoins de l’espèce et ceux dans les zones de catastrophes naturelles et de conflits. Avec des bureaux en Afrique du Sud, en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, aux États-Unis, en France, au Kosovo, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suisse, en Thaïlande, en Ukraine et au Vietnam, ainsi que des refuges pour les animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions à long terme. QUATRE PATTES est en outre un partenaire d’Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours que l’on a pu sauver de mauvaises conditions de détention, un environnement adapté à leur espèce. www.quatre-pattes.ch  

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