L'amour des animaux peut se transformer en cruauté
QUATRE PATTES met en garde contre la maltraitance des lionceaux au sein des « zoos pour enfants »
De nombreux parcs à lions offrant la possibilité de caresser et de faire des photos souvenir avec de jeunes lions n'utilisent pas de jeunes animaux orphelins comme on le prétend souvent. Pour rendre les interactions avec les humains possibles, les lionceaux sont habitués aux humains dès leur plus jeune âge. Quelques heures seulement après la naissance, ils sont séparés d’avec leur mère. Cette pratique engendre un stress énorme tant pour la lionne que son petit. Les jeunes animaux manquent également de lait maternel, pourtant tellement important pour leur développement, ainsi que d'interactions sociales avec des congénères plus âgés.
La conservation des espèces est un faux prétexte
Les exploitants de nombreux zoos permettant aux touristes de caresser des lionceaux en Afrique du Sud prétendent relâcher les lions adultes et contribuer ainsi à la conservation de l'espèce. Toutefois, cette affirmation ne reflète pas du tout la réalité.
La chasse close au lieu d'une réintroduction dans la nature
La plupart des lions, une fois devenus trop grands et trop dangereux pour les zoos, finissent comme victimes de la chasse close. Environ 700 lions élevés en captivité sont tués chaque année pour finir en trophée de chasse. Les animaux ne succombant pas à cette pratique cruelle sont abattus et leurs os transformés. Avec 800 squelettes enregistrés en 2018, l'Afrique du Sud est le premier exportateur mondial d'os de lion vers l'Asie du Sud-Est. Là, les os sont utilisés pour la production de produits de médecine traditionnelle. Le commerce des os de lion attise la demande, de sorte que les lions qui vivent en liberté restent dans le collimateur des braconniers.
Les refuges offrent aux lions en détresse un foyer adapté à leur espèce
QUATRE PATTES recommande aux touristes de visiter uniquement les parcs nationaux et les refuges et d'admirer les animaux sauvages de loin. Il est essentiel que les refuges certifiés ne pratiquent ni l’élevage, ni le commerce des animaux sauvages. Ces derniers constituent un foyer sûr et offrent un cadre de vie adapté aux animaux qui ne peuvent être relâchés dans la nature. De plus, les interactions directes avec les animaux sauvages doivent y être également interdites.
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Au sujet de QUATRE PATTES
QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et ses amis, l’organisation plaide pour un monde où les humains traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Ses campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – comme les ours, les grands félins et les orangs-outans – issus d’élevages non conformes aux besoins de l’espèce et ceux dans les zones de catastrophes naturelles et de conflits. Avec des bureaux en Afrique du Sud, en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, aux États-Unis, en France, au Kosovo, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suisse, en Thaïlande, en Ukraine et au Vietnam, ainsi que des refuges pour les animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions à long terme. QUATRE PATTES est en outre un partenaire d’Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours que l’on a pu sauver de mauvaises conditions de détention, un environnement adapté à leur espèce. www.quatre-pattes.ch