50 000 voix en faveur de 5 tigres
Pétition en faveur de l’interdiction d’animaux sauvages dans les cirques suisses
Zurich, le 23 mai 2017 – Déjà 50 000 personnes ont signé la pétition en faveur de l’interdiction d’animaux sauvages dans les cirques suisses. La fondation QUATRE PATTES, ainsi que les fondations ProTier et Tier im Recht ont donc atteint l’objectif initialement fixé par rapport à la récolte du nombre de signatures. Les signatures continuent encore, indépendamment de cela, d’être consciencieusement récoltées jusqu’à l’automne.
Gracile, musclé et puissant. Un chasseur – en devenir - qui parcoure la jungle d’Asie, saute dans les arbres et se relaxe dans l’eau. Cette photo, montrée dans un cirque en Suisse, est néanmoins bien loin de la réalité : cinq tigres sont assis sur des tabourets, avec une musique forte en accompagnement. Un dompteur gesticule au milieu d’eux, en agitant des bouts de viande au bout d’un bâton. Les tigres exécutent leur numéro, sans aucune motivation.
Le bien-être des animaux sauvages est mis à mal dans les cirques en tournées, dans le simple but de divertir les spectateurs. Dans de nombreux pays – 22 en Europe -des interdictions ou des restrictions par rapport à la présence d’animaux sauvages dans les cirques sont déjà appliquées. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre d’une campagne d’information, les trois organisations, QUATRE PATTES, ProTier et Tier im Recht, ont lancé une pétition visant à interdire la présence d’animaux sauvages dans les cirques. Déjà 50 000 personnes se sont montrées sensibles au sort des tigres et autres animaux sauvages et exigent l’interdiction d’animaux sauvages dans les cirques en Suisse.
L’excuse de la protection des espèces
On entend souvent dire qu’il convient d’élever dans les cirques des animaux sauvages, tels que des tigres ou des lions, car ces animaux sont de plus en plus rares à vivre en pleine nature. Les cirques ne peuvent néanmoins pas contribuer à la protection des espèces. Les animaux vivant dans les cirques ne sont certes pas le résultat d’un programme de protection des espèces qui serait scientifiquement contrôlé. Au contraire. Ils sont souvent le résultat d’une consanguinité.
Le cirque oui – mais sans animaux sauvages
« Les animaux sauvages dans les cirques, qu’il s’agisse de grands félins ou d’autres espèces, ne sont plus dans l’air du temps et leur présence ne peut clairement plus être tolérée d’un point de vue éthique. Les cirques sans animaux connaissent un grand succès. L’exemple le plus connu nous vient du Canada, avec le cirque du soleil » déclare Barbara Kerkmeer de ProTier.
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Au sujet de QUATRE PATTES
QUATRE PATTES est l’organisation mondiale de protection des animaux sous influence humaine directe, qui révèle leurs souffrances, sauve les animaux en détresse et les protège. Fondée en 1988 à Vienne par Heli Dungler et ses amis, l’organisation plaide pour un monde où les humains traitent les animaux avec respect, compassion et compréhension. Ses campagnes et projets durables se concentrent sur les chiens et chats errants ainsi que sur les animaux de compagnie, les animaux de rente et les animaux sauvages – comme les ours, les grands félins et les orangs-outans – issus d’élevages non conformes aux besoins de l’espèce et ceux dans les zones de catastrophes naturelles et de conflits. Avec des bureaux en Afrique du Sud, en Allemagne, en Australie, en Autriche, en Belgique, en Bulgarie, aux États-Unis, en France, au Kosovo, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Suisse, en Thaïlande, en Ukraine et au Vietnam, ainsi que des refuges pour les animaux en détresse dans onze pays, QUATRE PATTES fournit une aide rapide et des solutions à long terme. QUATRE PATTES est en outre un partenaire d’Arosa Terre des Ours, le premier refuge en Suisse qui offre aux ours que l’on a pu sauver de mauvaises conditions de détention, un environnement adapté à leur espèce. www.quatre-pattes.ch