MALTRAITANCE ANIMALE ET VIOLENCE DOMESTIQUE : UN LIEN ÉTROIT
Un lien bel et bien réel dont il existe une preuve tangible à découvrir ici
La cruauté envers les animaux et la violence domestique ne doivent pas être considérées comme des problèmes isolés car il existe un lien entre les deux. Les faits sont en effet souvent connectés et peuvent même conduire à d'autres actes violents. La violence envers les animaux peut souvent mettre en évidence la violence envers les êtres humains (généralement des membres de la famille). Tout comme la violence envers les êtres humains peut être un indicateur que les animaux dans l'environnement immédiat sont également traités avec cruauté (souvent comme un moyen d'exercer son pouvoir sur les personnes qui se soucient de l'animal). Il faut donc garder cette interconnexion à l'esprit lorsque des signes de violence ou de cruauté sont observés, que ce soit à l'égard des êtres humains ou des animaux.
Comme le souligne l'association anglaise « The Links Group » : « Là où les animaux sont maltraités, les gens sont en danger. Là où les gens sont maltraités, les animaux sont en danger ».
Cette malheureuse connexion peut se manifester de différentes manières :
- Les personnes qui sont violentes envers leur partenaire et/ou leurs enfants peuvent menacer, blesser ou tuer des animaux pour montrer aux victimes ce qui pourrait leur arriver, pour les effrayer et les faire taire ou pour les soumettre. Par conséquent, les animaux sont gravement menacés et les victimes humaines n'oseront pas quitter cet environnement dangereux, que ce soit par crainte pour leur propre vie ou pour protéger leur animal de compagnie.
- Les enfants peuvent commencer à être cruels envers les animaux, pour se venger de leurs bourreaux, ou pour exercer une forme de pouvoir et de cruauté dont ils ont eux-mêmes souffert. Ils veulent contrôler la situation et ne pas être les victimes.
Dans de nombreux cas, lorsque les enfants sont contraints d'observer régulièrement des actes de cruauté envers les animaux, ils subissent des dommages psychologiques et émotionnels qui nuisent au développement de leur empathie. Ils deviennent désensibilisés à la souffrance d’autres êtres, et peuvent ainsi devenir eux-mêmes les agresseurs. Selon l'ampleur de leurs dommages psychologiques, ils courent aussi le risque de devenir plus tard des auteurs de violences domestiques. Beaucoup de criminels, de tueurs et de violeurs ont eux-mêmes subit des abus en grandissant. Une fois adultes, même si les victimes d'abus ne vont pas jusqu'au viol ou au meurtre, il existe un risque réel que celles-ci reproduisent les mêmes comportements violents envers leurs propres enfants.